Étude des aspects de la peur Dans « La Peste » d'Albert Camus

Abstract

La Peste, paru en 1947 et qui reçoit le prix des critiques acquiert a Camus une notoriété universelle, il reçoit en 1957 le prix Nobel pour une œuvre qui, selon les termes de l’Académie suédoise : « met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes ». A Oran où il n’arrive jamais rien, quelque chose va arriver. On découvre un rat mort, couvert de sang. Deux jours après on en trouve des centaines, puis des milliers. Deux semaines plus tard, un homme meurt d’une maladie, décrite avec précision, mais sans recherche de l’horreur. Après cet événement, on signale une dizaine, puis une vingtaine de cas de fièvre suspecte, le lecteur est devant l’inquiétude qui devient de la peur, de la panique même. Mais l’auteur ne veut ni exploiter la peur ni chercher à effrayer ou à surprendre le lecteur comme dans les romans de science-fiction. Camus a essayé de présenter une description réaliste de « la peste » comme un monstre qui dévore Oran. Il s’agit plutôt d’une œuvre de réflexion dans laquelle, l’auteur parle de la peur et de la panique qui sont, pour lui, un moyen pour exprimer l’atmosphère de l’étouffement, la souffrance et l'exile qui menace toute l’existence humaine.